Une scène de crime surréaliste, une empreinte de pensée, et les œuvres de Man Ray et de Marcel Duchamp en filigrane.

Un titre étrange, mais qui peut se comprendre comme une association d’idées en mode psychanalytique. Cet article, prolongement du dernier volet de ma série de chroniques sur l’affaire du Dahlia noir, peut toutefois être lu indépendamment ; avec lui, je reviens une toute dernière fois sur la fin tragique d’Elizabeth Short, alias le Dahlia noir.

Peu après avoir terminé le livre de Steve Hodel, L’affaire du Dahlia noir,  je commandai dans la foulée celui de Don Wolfe, Le dossier du Dahlia noir. Je me disais qu’avoir deux éclairages opposés sur cette affaire compléterait la vision que j’en avais. Une bonne décision, puisque dans le livre de Don Wolfe j’ai trouvé des éléments de vie sur Elizabeth Short qui ne figuraient pas ou n’étaient pas développés dans le livre d’Hodel. Rien d’extraordinaire, mais ce peu a suffi pour me renseigner plus complètement sur les derniers mois de celle qui, plus tard et pendant très longtemps, ne serait plus connue que sous le surnom du Dahlia noir. Lire la suite

L’affaire du Dahlia noir, de Steve Hodel 1/3

Pour Steve Hodel, tout commence en 1999, lorsqu’il reçoit des mains de June, sa belle-mère, un album photos de poche ayant appartenu à son père George Hill Hodel « le Grand Homme », qui vient de décéder d’une crise cardiaque à l’âge vénérable quatre-vingt douze ans. Un objet des plus anodins, mais dont la force de frappe va s’apparenter à celle d’un coup marteau sur le crâne lorsqu’il va découvrir ce qu’implique le contenu de cet album photos personnel.

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